" (...) Mais sa fantaisie n'est jamais gratuite : issue de son être profond, elle rejoint l'inconscient collectif de notre temps et nous renvoie le reflet de nos angoisses, adoucie par une ironie souriante, une tolérante sagesse. "
Constantin Jelinski
" Stanislao Lepri (né à Rome en 1905 ; mort à Paris en 1980) est encore l’un des grands inconnus de l'histoire de l'art récent. De son vivant, seul un cercle restreint de collectionneurs, de critiques et de marchands d'art a su apprécier son œuvre et le présenter au public dans des expositions, catalogues et publications monographiques. Dans la rétrospective qui lui est consacrée, Stanislao Lepri apparaît comme un des maîtres les plus fascinants quoique des plus mystérieux de la peinture visionnaire fantastique du siècle dernier. "
« Lepri recherche l'étrange et l'incongru de la vie... Il possède le don de révéler l'inquiétant et le dangereux chez une personne d'allure anodine, ou bien la menace mystérieuse émanant d'un objet car ”son don de voyant” le rend capable de pénétrer dans la zone d'ombre qui entoure les apparitions du réel.... ».
Nello Pontente, Neue Kunst nach 1945 (Will Grohmann, Köln, 1958)
Source : Galerie 125
" Stanislao Lepri né à Rome en 1905 appartient à une famille aristocratique, qui a juré fidélité au pape. Par tradition familiale il embrassa la carrière diplomatique, qu'il abandonnera pour la peinture ( sa première exposition date de 1945 ). Il fit la connaissance de Léonor Fini en 1942, et a vécu avec elle jusqu'à sa mort en 1980. Son travail a été exposé dans de nombreuses galeries.
Elle [sa peinture] est le théâtre du monde, montre l'absurdité de la condition humaine, pose la question de la nature de la temporalité, tout cela avec souvent une fine ironie. En peignant magistralement cette humanité qui croit pouvoir échapper à sa condition, Stanislao Lepri lui accorde la noblesse de sa négativité. Ses œuvres sont rares, on les trouve dans les musées (MAM Paris, MOMA New York...) ainsi que dans les grandes collections privées. "
Source : L'Italie à Paris
Soixante dessins, à pleine page et à fond perdu, bien imprimés sur papier offset crème.
Portrait de l'artiste au travail, en noir et blanc (non crédité).
.Repères biographiques
.Expositions personnelles et collectives
.Décors et costumes
.Illustrations
.Bibliographie
Préface de Constantin JELENSKI (4 dessins)
Paris, Editions des Maîtres du XXe siècle, 1981, 25 x 35 cm, pleine toile écrue, jaquette illustrée,
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