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ALFRED COURMES. Peintre d'histoires - Catalogue d'exposition sous la direction de Dominique Carré et Carole Marquet-Morelle (Musée de l'Ardenne et Espace Niemeyer, 2023)

ALFRED COURMES. Peintre d'histoires - Catalogue d'exposition sous la direction de Dominique Carré et Carole Marquet-Morelle (Musée de l'Ardenne et Espace Niemeyer, 2023)

(Code: 9782909458717)
30,00 EUR
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Publié à l'occasion de l'exposition Alfred Courmes, la rétrospective présentée par l'Espace Niemeyer (Paris 19ème), du 29 mars au 4 juin 2023, puis par le Musée de l'Ardenne, à Charleville-Mézières, du 7 octobre 2023 au 7 janvier 2024.

" Alfred Courmes nous fait aimer la vie et la connaître. "
Dominique Carré

Ce livre accompagne l’exposition Alfred Courmes et rend justice à son sous-titre: La rétrospective.
Bien malin qui pourrait se targuer de montrer tout Courmes quand bien des œuvres - et parmi les plus éloquentes - résistent encore au travail des passionnés du peintre, perdues ou égarées, en tout cas introuvables. Il en est ainsi du travail d’Alfred Courmes, longtemps remisé dans les échoppes de quelques amateurs éclairés et de Courmes lui-même, personnage sulfureux (dit-on), ami du « prince des peintres », James Ensor, et conquérant de l’impossible.

Beaucoup de gens (relativement) se sont penchés sur le berceau de Courmes pour toujours aboutir au constat d’une œuvre difficile à montrer, moins pour son côté provocateur que pour l’incompréhension qu’elle dégage et la difficulté à la classer dans l’histoire de la peinture du XXe siècle.
Tous ceux qui s’y sont essayés sont de fait - reconnaissons-le - des valeureux, que ce soient, au fil des décennies, les observateurs du cubisme, les exégètes du surréalisme, les spécialistes du réalisme, les tenants de la figuration narrative, les amateurs ou les détracteurs du pop art. Tout le monde s’est (pour de vrai) cassé les dents, Courmes étant précurseur de tout ce qu’il est possible de peindre (à l’instar de son copain Clovis Trouille), de montrer, de démonter, de juxtaposer, de mélanger, de coller, de retourner.

Voilà donc un homme relégué à sa sainte peinture, qui a gardé son droit de parole et d’insolence, toujours sauvé par sa loyauté et sa bonhomie. Voilà donc un homme retranché à qui l’on offre quelquefois de sortir du bois, pour le plaisir des grands, mais aussi des petits. "

Les reproductions en couleurs sont, pour la plupart, à pleine page et souvent en belle page.
De nombreux détails sont reproduits à fond perdu.

Textes de Eduardo ARROYO (1987), Bernard BLISTÈNE, Dominique CARRÉ, Jean CLAIR (1997), Thierry COURMES (petit-fils du peintre), Philippe DAGEN (1993), Christian DEROUET (1985), Pierre JULIEN (1984), Francois MATHEY (1972), Pierre ROSENBERG, Pierre-Emmanuel TAITTINGER, et Simonne VALETTE (1984).

Ainsi que trois textes d'Alfred COURMES : des courriers au peintre Roger de La Fresnaye (1923) et au critique d'art Jean-Marc Campagne (1972) et une réponse au conservateur François Mathey (1972).

En regard du sommaire, signalons un beau portrait tout sourire d'Alfred Courmes dans son atelier - on y reconnaîtra la toile Saint-Sébastien - par Robert DOISNEAU en 1972.
Photographie sans doute extraite de 

Alfred Courmes, prospecteur de mirages entre ciel et chair, ouvrage de Jean-Marc CAMPAGNE publié en 1973 par Eric Losfeld.

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Alfred COURMES, Bormes-les-Mimosas, 1898 - Paris, 1993

Charleville-Mézières, Musées de la ville de Charleville-Mézières, 2023, 18 x 29 cm, broché, couverture illustrée (L'Ex-voto à saint Sébastien, 1934), 256 pages.
978-2-90945-871-7